Patrimoine

Le Lavoir

L’histoire des lavoirs remonte déjà à plusieurs siècles. Deux raisons expliquent les nombreuses constructions de ces petits édifices au XIXe siècle et au début du XXe : la première est l’arrivée de la notion d’hygiène qui est alors croissante au XVIIIe siècle ; puis, avec le projet de loi voté en 1851 par l’Assemblée nationale pour encourager la création de lavoirs et de bains publics, des subventions sont apportées en aide aux communes.

En plus d’être un lieu de commodité, ils sont aussi un vecteur de sociabilité chez les femmes. La taille de ces édifices varie selon les communes dans lesquelles ils sont établis ; ils peuvent également être classés sous plusieurs types. Directement placés au bord d’un cours d’eau, ou alimentés grâce à une pompe, le bassin placé à même le sol, ou relevé de plusieurs dizaines de centimètres, la typologie des lavoirs est vaste et dépend des moyens financiers, du terrain ou encore du cours d’eau.


Eglise de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste

La partie la plus ancienne de l’église actuelle est le clocher, dont la mouluration de la porte évoquerait le 16e siècle ou le début du 17e, remanié en 1705. Le reste de l’édifice a été construit de 1723 à 1738 sur les plans de Jean-François de l’Egouthail. L’édifice comprend une nef de trois travées ouverte sur des bas-côtés par des arcs en plein cintre sur des piliers, un transept et un choeur d’une travée terminé par une abside à trois pans. L’ensemble est voûté d’arêtes, avec arcs doubleaux portés par des pilastres adossés à chapiteaux toscans, couronnés de morceaux d’entablement. Le décor du choeur a été réalisé sur les plans de Jean-Pierre Galezot par son frère Jean-Joseph Galezot pourrait s’être inspiré du projet de Boffrand pour la chapelle du Saint-Suaire de  Besançon.